Je m’engage notamment à voter en faveur de toutes les lois qui vont dans le sens d’améliorer la transparence de la vie publique si je suis élu député de la 4e circonscription de la Savoie. Qu’entend-on par là ?
Il s’agit de toutes les lois qui visent à créer des contraintes pour que nos représentants, à tous les échelons, députés compris, pour donner au public, aux citoyens ordinaires, le maximum d’informations sur :
- ce qu’ils font ;
- à quoi ils allouent leur temps d’activité de représentant ;
- comment ils utilisent l’argent qui leur est attribué dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions.
La transparence de la vie publique est la préoccupation de nombreuses associations, qui œuvrent au niveau local, national ou même international. On peut citer par exemple :
D’ailleurs, Anticor a aussi comme sujet de préoccupation l’instauration du RIC, notamment en matière constitutionnelle. Disposer de ce droit politique permettrait en effet que les citoyens puissent demander plus facilement à leurs élus de leur rendre des comptes.
En revanche, je ne serai pas pro-actif sur le sujet. Je n’irai pas moi-même proposer des lois pour améliorer la transparence de la vie publique. Pourquoi ? Car ce sont justement aujourd’hui les représentants qui décident eux-mêmes des contraintes qui s’exercent sur eux ! Ce sont eux qui décident par exemple de :
- leur rémunération ;
- leur responsabilité pénale ;
- leur possibilité de cumuler ou non des mandats.
Idéalement, ce devrait être aux citoyens ordinaires de décider de ces contraintes. Et pour permettre cela, il faut redonner la main aux citoyens sur le texte suprême : la constitution.
C’est pour cela que, si je suis élu, je dédierai l’essentiel de mon temps à l’instauration du référendum d’initiative citoyenne constituant. Parce qu’avec un tel outil, les citoyens lambdas ont la main sur toutes les règles qui pèsent sur leurs représentants. Ils deviennent les patrons de leurs élus, comme cela est déjà le cas en partie en Suisse.