Aujourd’hui, les communes françaises (tout comme les départements et les régions) sont privés de la liberté de se gouverner comme ils le souhaitent sur de nombreux aspects :
- enseignement 🎒 ;
- environnement 🌏 ;
- transport 🚝 ;
- emploi 👩💼 ;
- Etc.
Toutes les décisions cruciales en ces matières sont prises au niveau national, là où les décisionnaires sont fâcheusement éloignés :
- des réalités de terrain ;
- des citoyennes et citoyens eux-mêmes.
Redonner plus de pouvoir aux communes, aux départements, à la Savoie, signifie :
- rapprocher les citoyennes et citoyens des décisions politiques ;
- leur donner une réelle autonomie fiscale (la possibilité de prélever eux-mêmes leurs impôts et d’en faire ce qu’ils en veulent) ;
- leur permettre de déterminer eux-mêmes leurs compétences s’ils le souhaitent.
⚠️ Cette aspiration va au-delà d’une volonté de décentralisation classique, telle qu’elle a pu être exprimée par la classe politique par le passé.
En permettant aux communes de déterminer elles-mêmes leurs compétences, on inverse complètement le système :
- aujourd’hui, c’est l’État central qui décide quelles compétences il donne aux échelons inférieurs ;
- demain, ce seront les communes et les départements qui décideront des compétences qu’ils souhaitent déléguer aux échelons supérieurs.
Et cette projection n’a rien d’un scénario de politique-fiction : nos voisins Suisses le pratiquent déjà avec succès depuis plus de 150 ans 🇨🇭 ! De plus, les modifications législatives pour accéder à cette réalité ont plusieurs avantages :
- elles sont mineures ;
- elles permettent une évolution graduelle de nos institutions, préservant ainsi du risque d’instabilité trop soudaine de notre système politique ;
- elles sont déjà prêtes à l’emploi !
👉 C’est pour toutes ces raisons que la redistribution du pouvoir localement est la seconde mesure sur laquelle nous nous engageons, Albin Guillaud et Nelly Darbois, candidat-es aux législatives 2022 sur la 4e circonscription de Savoie.
🔗 Pour en savoir plus : Le pouvoir aux communes, rapport dont ma suppléante durant ces législatives, Nelly Darbois, est co-autrice